Pratiquez l’Empathie selon Stephan COVEY en 10 points

Pratiquez l’Empathie selon Stephan COVEY en 10 points (extrait de la 3e Voie - édition 2012)

1

Allez voir l’autre camp pour dire : « Vous n’êtes pas du même avis que moi. Il faut que je vous écoute. »

2

Consentir le sacrifice nécessaire pour comprendre. Se montrer pleinement attentif. Ne pas mener plusieurs taches de front pendant que l’on écoute. Ne pas juger, évaluer, analyser, conseiller, faire des remarques, témoigner de la compassion, critiquer, ou se disputer. Ceux qui parlent n’ont pas besoin qu’on soit de leur côté.  Il faut seulement leur montrer de l’estime.

3

Garder le silence. On n’est pas tenu de donner une réponse en, de rendre un verdict, d'apporter une solution, ou de trouver une « combine ». Il suffit de rester assis et d’écouter.

4

Ne parler que pour éviter que la conversation ne languisse.

5

Faire attention aux émotions. Afficher ce que l’on ressent.

6

Recourir à un bâton de parole, au sens propre comme au sens figuré, si ça peut être utile.

7

Ne pas oublier que l’on écoute une histoire. Quand on va au cinéma on ne remet pas publiquement en cause le scénario et l’on ne s’adresse pas à l’écran. On est absorbé, on a perdu le sens de la réalité, on est quasiment hypnotisé.

8

Etre prêt à apprendre. Si on est ouvert d’esprit, on portera un nouveau regard, qui va s’avérer éclairant, et viendra compléter l’optique que l’on avait au départ. Il est normal de changer d point de vue quand on  dispose de davantage de données, ce n’est pas là un signe d faiblesse.

9

Vérifier que l’on comprend bien. Si besoin, répéter ce que l’on vient de vous dire. Répéter ce que l’on croit avoir entendu. Parler de ce que l’on a ressenti. Demander à la personne qui vient de s’exprimer si elle pense que l’on a bien saisi le sens de ses propos. Sinon, recommencer jusqu’à ce que l’on obtienne satisfaction.

10

Montrer de la gratitude. C’est un grand compliment que d’être invité dans l’esprit et le cœur d’un autre être humain. Et, pour vous, c’est un bienfait, car vous avez saisi une parcelle de vérité qui vous échappait jusque-là. Comme le disait John Stuart Mill : « S’il y a quelqu’un qui conteste une idée reçue, il faut l’en remercier, être ouvert d’esprit et l’écouter, puis se réjouir qu’il y ait quelqu’un qui fasse pour nous ce qu’autrement nous devrions faire tout seul. »